Le PSG avait l’occasion de valider sa qualification pour le tour suivant. Mais face à un Athletic Club rugueux et porté par son public, les champions d’Europe ont dû se contenter d’un nul (0-0). Malgré plusieurs occasions franches, Unai Simon a repoussé toutes les tentatives parisiennes.
Photos : Atletico Bilbao/PSG/DR
Un PSG remanié mais ambitieux
Luis Enrique devait composer sans Ousmane Dembélé, Lucas Chevalier, Achraf Hakimi et Lucas Hernández. Matvey Safonov gardait les cages, tandis que Bradley Barcola, Senny Mayulu et Khvicha Kvaratskhelia formaient le trio offensif. Au milieu, Warren Zaïre-Emery, Vitinha et Fabián Ruiz tentaient de donner le tempo. Dès les premières minutes, Paris se montrait entreprenant. Nuno Mendes échouait sur coup franc (5ᵉ), Vitinha manquait le cadre (17ᵉ), et Fabián Ruiz ratait une belle opportunité (19ᵉ). Mais l’intensité basque, incarnée par Oihan Sancet et Álex Berenguer, perturbait le collectif parisien. Matvey Safonov devait rester vigilant sur un coup franc vicieux de Berenguer (31ᵉ). Juste avant la pause, Warren Zaïre-Emery trouvait Senny Mayulu, mais Unai Simon s’interposait encore (45ᵉ). Marquinhos, touché par Sancet, sortait blessé à la mi-temps.
Photos : Atletico Bilbao/PSG/DR
Bradley Barcola sur la barre, Simon infranchissable
Au retour des vestiaires, Paris repartait fort. Khvicha Kvaratskhelia servait Mayulu, stoppé par Unai Simon (49ᵉ). Warren Zaïre-Emery frappait lourdement, mais le gardien espagnol repoussait encore (53ᵉ). Bradley Barcola, après un superbe mouvement collectif, voyait sa frappe s’écraser sur la barre (65ᵉ). Entré à la 62ᵉ minute, Désiré Doué ne parvenait pas à dynamiser l’attaque. L’Athletic, discipliné, se contentait de quelques contres. Matvey Safonov restait solide, mais Paris manquait de justesse dans le dernier geste. La dernière occasion venait de Fabián Ruiz, dont la frappe cadrée était une nouvelle fois captée par Unai Simon (88ᵉ).
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Paris frustré mais presque qualifié
Ce nul (0-0) laisse le PSG à la 3ᵉ place de son groupe, mais avec un pied déjà dans le tour suivant. Les parisiens ont manqué de réalisme, mais ont montré de la solidité dans un contexte hostile. Bilbao, fidèle à sa réputation, a encore prouvé que San Mamés est une forteresse difficile à conquérir.
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