Ce dimanche, sous un ciel d’automne éclatant, 25 000 coureurs ont traversé l’ouest parisien pour rallier Versailles. Une course mythique, un parcours inchangé, et deux vainqueurs qui ont marqué les esprits : Faustin Guigon et Mélody Julien.
Photos : Paris Versailles/IconSport/Tobi Sangotola/DR
Un départ en fanfare, une arrivée royale
À 10h, la Tour Eiffel s’est transformée en rampe de lancement. Vague après vague, les coureurs ont déferlé vers Meudon, affrontant la redoutable côte des Gardes avant de plonger dans la forêt. Puis Vélizy, Viroflay, et enfin Versailles, où l’avenue de Paris s’est ouverte comme une promesse. 16,2 km de sueur, de relances, de silences et d’encouragements.
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Faustin Guigon, l’éclair venu d’OM Athlé
Il voulait passer sous les 52 minutes. Il a fait mieux. Faustin Guigon a surpris tout le monde en bouclant la course en 50’13’’, devant Florian Carvalho (50’55’’) et Sacha Liguori. (51’22) « C’était mon jour », a-t-il soufflé, encore sonné par l’émotion.
Mélody Julien, impériale sur l’avenue de Paris
Chez les femmes, Mélody Julien a dominé l’épreuve en 53’03’’. Anaïs Quemener et Émilie Christel complètent le podium. « J’ai retrouvé mes jambes, et mon plaisir », confie-t-elle, déjà tournée vers le marathon de Chicago.
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Une course qui rassemble
Pas de primes, pas de strass. Juste l’envie de courir. Sylvain Fresnel, à la tête de l’organisation, insiste : « Ce qu’on veut, c’est que les gens s’amusent. » Et ils étaient nombreux à le faire : 36 % de femmes, 50 % de nouveaux venus, et des dossards partis en un temps record.
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