Oubliez les vestes militaires, les silhouettes sculptées et l’armure urbaine qui ont fait la renommée de Balmain. Cette saison, Olivier Rousteing a pris tout le monde à contre-pied. À Paris, son défilé printemps-été 2026 ressemblait moins à une parade de conquérants qu’à une échappée belle sur une plage imaginaire. Robes coquillages, sacs à franges, pantalons bohèmes : le Balmain que vous pensiez connaître vient d’embarquer pour une nouvelle odyssée.












Photos : Balmain/DR
L’armée Balmain se décontracte
Le lieu du défilé reste le même, mais l’ambiance a changé. Ce que l’on appelait autrefois l’armée Balmain s’est adoucie, a troqué ses épaulettes pour des ceintures en corde et ses bottes pour des sandales tressées. Dès le premier look, les pantalons amples ont donné le ton : fluidité, mouvement, légèreté. Une allure qui respire la fin de journée d’été, quand le soleil décline et que les corps se relâchent. Olivier Rousteing parle de « continuité », pas de rupture. Et pourtant, le virage est net. Le bohème, longtemps mis de côté, revient en force sur les podiums parisiens. Mais chez Balmain, il prend une forme raffinée, presque méditative. Une bohème qui ne cherche pas à fuir, mais à se réinventer.












Photos : Balmain/DR
La corde comme signature
L’accessoire phare du défilé ? Une ceinture en corde, simple, brute, mais terriblement efficace. Nouée à la taille, elle structure sans enfermer, elle évoque les vacances sans sombrer dans le cliché. C’est une pièce unique, propre à cette collection, et déjà convoitée. À elle seule, elle résume l’esprit du nouveau Balmain : libre, tactile, inattendu.
Des sacs qui dansent et des coquillages qui parlent
Les sacs à franges, eux, ne se contentent pas d’être jolis. Ils bougent, ils vivent, ils racontent. Portés bas, balançant sur la hanche, ils accompagnent les silhouettes comme des partenaires de danse. Et puis il y a les coquillages. Petits trésors marins, appliqués avec soin, issus de sources éthiques. Ils ornent les robes, les hauts, les sacs. Mais surtout, ils incarnent un souvenir d’enfance, une émotion personnelle que Rousteing transforme en couture.












Photos : Balmain/DR
Entre souvenir et horizon
Ce printemps-été 2026, Balmain ne cherche pas à imposer une tendance. Il propose une sensation. Celle d’un vent chaud sur la peau, d’un sable fin sous les pieds, d’un vêtement qui épouse le corps sans le contraindre. Rousteing ne renie rien. Il ajoute. Il enrichit. Il ouvre une nouvelle voie. Et dans cette collection où le mouvement remplace la structure, où la douceur prend le pas sur la rigueur, Balmain nous rappelle que la mode peut aussi être un voyage. Un retour à soi. Une escapade. Un rêve.












Photos : Balmain/DR





