Barcelone pour les hommes, Lausanne pour les femmes. Le mois de juillet 2026 s’annonce incandescent. Deux Tours, deux récits à venir, deux fresques en mouvement. Entre cols mythiques, pavés parisiens et vignes du Beaujolais, les coureurs et les coureuses vont écrire une nouvelle page de légende. Voici ce qui les attend.
Photos : TDF/Kbsp/DR
Barcelone, départ en cadence
Le 27 juin prochain, Barcelone vibrera au rythme des roues libres et des cris de la foule. Le Tour de France masculin s’élancera avec un contre-la-montre par équipes, une première depuis plus d’un demi-siècle. Les formations fileront sur les avenues catalanes, les ambitions déjà en éveil, les visages tendus par l’enjeu. Trois jours en Espagne, puis les Pyrénées. Le peloton basculera vers les hauteurs, direction Les Angles, puis Gavarnie-Gèdre, ville-étape inédite. Le col d’Aspin, le Tourmalet, et déjà les favoris se dessineront. pour un trône.
Massif central, Vosges et crescendo alpin
La diagonale française sera rude. Le Lioran, le col de la Griffoul, le Grand Ballon, le Markstein… Chaque jour, une embuscade. La plus longue étape, entre Dole et Belfort, pourrait voir une échappée héroïque tenter le tout pour le tout. Le Tour, c’est aussi ça : des rêves brisés à l’ombre des arrivées. Puis les Alpes. Et là, le feu d’artifice. Le chrono entre Evian et Thonon promet d’être explosif : un tiers de montée, un tiers de descente, un tiers de plat. Mais c’est sur les deux étapes de l’Alpe d’Huez que la légende se jouera. Les 21 lacets, puis l’enchaînement Croix de Fer, Télégraphe, Galibier, Sarenne. Du brutal. Du sublime. 5 600 mètres de dénivelé positif, des visages creusés, des jambes en feu.
Montmartre, pavés et prestige
Le 19 juillet, Paris offrira un final en forme de classique. Trois fois la butte Montmartre, la rue Lepic, la place de l’Étoile. Le public en liesse, les sprinteurs en chasse.
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Tour de France feminin 2026
Femmes en lumière, Léman en larmes
Le 1er août, Lausanne lancera la cinquième édition du Tour de France Femmes. Une boucle autour du Léman, deux ascensions, et déjà des écarts. La deuxième étape, entre Aigle et Genève, saluera le siège de l’UCI, comme un clin d’œil à l’histoire, les grandes manœuvres commenceront.Puis la France. Le Jura, la Bourgogne, le Beaujolais. Le contre-la-montre entre Gevrey-Chambertin et Dijon pourrait sacrer une spécialiste, tandis que le Mont Brouilly, à 10 km de l’arrivée de la 5e étape, verra les grimpeuses s’expliquer. Les vignes, les cols, les noms d’appellations prestigieuses comme Saint-Amour ou Morgon accompagneront les efforts.
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Mont Ventoux, Sisteron et la Promenade des Anglaises
La 7e étape, entre La Voulte-sur-Rhône et le Mont Ventoux, sera le tournant, 15,7 km à 8,8%, et une montée en apnée. Elle prendra peut-être le maillot jaune et ne le lâchera plus. Derrière, les grimpeuses exploseront, les favorites vacilleront. La route Napoléon, entre Sisteron et Nice, verra les puncheuses tenter leur chance. Et le dernier jour, quatre boucles autour de Nice, le col d’Èze, le Vinaigrier, les Quatre Chemins… Une dernière bataille, et une arrivée renversante sur la Promenade des Anglais.
Un été en or
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Le Tour 2026 sera un chant. Celui des femmes, celui des hommes. Deux récits, deux épopées. Des cols, des sprints, des larmes. Et au bout, deux champions. Le suspense est entier.
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