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La Parisienne, Course à cœur ouvert sur les pavés de Paris

Ce dimanche 14 septembre, Paris a battu au rythme de 21 000 femmes. La Parisienne, ce n’est pas juste une course. C’est un souffle collectif, une vague rose qui traverse la ville avec grâce et détermination. Entre monuments et émotions, récit d’un moment suspendu.

Photos : La Parisienne/KBSP/DR

Un départ comme un frisson

8h55. Le pont d’Iéna s’éveille dans une vibration douce. Les premières foulées claquent sur l’asphalte, les handisports ouvrent la voie, suivies des Élites, puis des milliers d’autres, réparties en vagues comme autant de battements de cœur. Le ciel est tendre, les visages concentrés, les baskets prêtes à raconter une histoire. On entend des cris, des rires, des silences aussi. Des femmes venues seules ou en tribu, pour courir, marcher, respirer. Pour se prouver quelque chose, ou simplement être là. C’est une course, oui, mais c’est surtout une parenthèse. Un moment à soi, partagé avec les autres.

Paris en robe de gala

Le parcours déroule ses merveilles comme un film en accéléré. Grand Palais, Champs-Élysées, Concorde, Louvre, Invalides… Chaque monument devient témoin silencieux d’un effort, d’une émotion, d’un sourire. Les concurrentes passent devant le Trocadéro, bifurquent au pont Bir-Hakeim, puis foncent vers la Tour Eiffel, qui les attend comme une récompense. Et sur les derniers mètres, tout se joue. Les jambes brûlent, le souffle est court, mais le cœur déborde. Des bras qui se lèvent, des larmes qui coulent, des cris de joie. Certaines tombent dans les bras de leurs proches, d’autres lèvent les yeux au ciel. Toutes ont franchi bien plus qu’une ligne.

Photos : La Parisienne/KBSP/DR

Louise, un éclair dans la ville

Sur le 10 km, la bataille a été belle. Louise Chandon s’impose en 37’03, suivie de Garance Perrot (37’57) et Maud Driguet (38’17). Des chronos solides, mais surtout des femmes qui courent avec le feu dans les jambes et la lumière dans les yeux. Des athlètes, oui, mais aussi des symboles.

Une course qui parle plus fort que les mots

La Parisienne, c’est aussi un cri. Un cri contre le cancer du sein. Chaque dossard est une promesse, chaque foulée un engagement. On court pour soi, pour les autres, pour celles qui ne peuvent plus. Cette année encore, l’objectif humanitaire était au cœur de l’événement. Avec nākd., nouveau partenaire engagé dans la nutrition consciente, la course prend un virage plus affirmé. On vise les 25 000 participantes pour les prochaines éditions. Parce que plus on est nombreuses, plus le message porte.

Photos : La Parisienne/KBSP/DR

Des Superhéroïnes sans costume

Elles n’ont pas de cape, mais elles ont du cran. Elles n’ont pas de super-pouvoirs, mais elles ont la force de se lever, de s’élancer, de ne pas lâcher. La Parisienne, c’est ça , une armée de femmes ordinaires qui font des choses extraordinaires. Et déjà, Paris frémit à l’idée de la 29e édition. Parce qu’une fois qu’on a goûté à cette énergie-là, on ne l’oublie plus. Elle reste dans les muscles, dans les souvenirs, dans les conversations. Comme une promesse qu’on se fait à soi-même.

Photos : La Parisienne/KBSP/DR



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