Sous le ciel moite de Saint-Denis, le Stade Toulousain a de nouveau gravé son nom au panthéon du rugby français. Une victoire arrachée en prolongation face à une Union Bordeaux-Bègles héroïque, et un 24e bouclier ramené à la maison. Quelle finale. Quel souffle.
Photos : Stade Toulousain/UBB/Top 14/DR
Un duel XXL au Stade de France
Dans une ambiance électrique, les Rouge et Noir et les Bordelo-Béglais ont livré un choc d’une rare intensité, de ceux qui font basculer les destins et chavirer les tribunes. Dès l’entame, le ton était donné : agressivité dans les rucks, rythme effréné, pénalités à la pelle. Julien Marchand pense débloquer le score à la demi-heure, mais l’arbitrage vidéo refuse l’essai. Qu’importe : une minute plus tard, c’est Anthony Jelonch qui plante le sien, validé cette fois. Thomas Ramos transforme. L’UBB réplique vite, avec un essai de Damian Penaud, transformé par Maxime Lucu. Mais Toulouse vire en tête à la pause grâce à un essai de Jack Willis. 20-16. Tout reste à faire.
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Second acte irrespirable
Le rythme ne faiblit pas. Mathieu Jalibert redonne l’avantage à l’UBB dès la reprise, suivi d’une transformation de Maxime Lucu. Nouveau bras de fer, nouvelle réponse de Toulouse : Jack Willis double la mise, Thomas Ramos ajoute deux pénalités. 33-23. On pense alors que Toulouse a fait le plus dur. Mais les Girondins n’ont pas dit leur dernier mot. Guido Petti marque, Maxime Lucu transforme. Et à quelques secondes du gong, le même claque une pénalité de l’espoir. Égalité. Prolongations.
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Toulouse, l’instinct du champion
Dans la torpeur des prolongations, ce sont les nerfs et les jambes qui parlent. Toulouse, en habitué des grands rendez-vous, fait parler l’expérience. Une pénalité de Thomzs Ramos, un ultime effort collectif, et voilà l’UBB contrainte de rendre les armes. Score final : 39-33. Le Stade Toulousain s’offre une troisième couronne consécutive. Un triplé historique.
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